Les conditions d’émergence et d’adoption de formes de pratiques pédagogiques différentes chez des enseignants reconnus comme innovateurs
Baptiste Besnier
1. Présentation de ma recherche
La recherche que je débute s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une thèse en Sciences de l’Education. Elle fait suite à mes premières investigations menées lors d’un Master.
Cette recherche vise à étudier les conditions d’émergence et d’adoption de pratiques pédagogiques alternatives, innovantes, par des enseignants reconnus comme tels, c’est-à-dire identifiés comme innovateurs.
Plutôt que de m’intéresser aux raisons qui font que la majorité des enseignants du secondaire a des pratiques pédagogiques dites traditionnelles, je tente de comprendre ce qui peut conduire des enseignants à s’engager dans des pratiques différentes, innovantes, alternatives. Pour affirmer que les pratiques pédagogiques demeurent essentiellement traditionnelles dans l’enseignement secondaire, je m’appuie sur un rapport récent de l’Inspection Générale de l’Education Nationale indiquant que les approches traditionnelles seraient aujourd’hui largement majoritaires, notamment dans l’enseignement secondaire et que finalement, les solutions recherchées en réponse aux difficultés d’apprentissage seraient structurelles bien plus que pédagogiques. Les rapporteurs de ce rapport soulignent le poids de la tradition. Le cours magistral perdure et les auteurs évoquent même « l’élitisme discret des enseignants »[1].
J’aborde donc la thématique des pratiques pédagogiques innovantes par un prisme d’entrée qui est celui de la logique d’action des innovateurs. Ainsi, à travers l’étude des conditions d’apparition de pratiques pédagogiques innovantes chez des enseignants du secondaire, ma recherche se fixe pour objectif de savoir comment devient-on enseignant innovateur.
(...)
[1] Rapport IGEN. – IGAENR, Etat des lieux : le système éducatif sous le regard des inspections générales, Paris, la documentation française, p. 59, 2004.
Téléchargez le texte complet (.pdf) pour lire la suite
La recherche que je débute s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une thèse en Sciences de l’Education. Elle fait suite à mes premières investigations menées lors d’un Master.
Cette recherche vise à étudier les conditions d’émergence et d’adoption de pratiques pédagogiques alternatives, innovantes, par des enseignants reconnus comme tels, c’est-à-dire identifiés comme innovateurs.
Plutôt que de m’intéresser aux raisons qui font que la majorité des enseignants du secondaire a des pratiques pédagogiques dites traditionnelles, je tente de comprendre ce qui peut conduire des enseignants à s’engager dans des pratiques différentes, innovantes, alternatives. Pour affirmer que les pratiques pédagogiques demeurent essentiellement traditionnelles dans l’enseignement secondaire, je m’appuie sur un rapport récent de l’Inspection Générale de l’Education Nationale indiquant que les approches traditionnelles seraient aujourd’hui largement majoritaires, notamment dans l’enseignement secondaire et que finalement, les solutions recherchées en réponse aux difficultés d’apprentissage seraient structurelles bien plus que pédagogiques. Les rapporteurs de ce rapport soulignent le poids de la tradition. Le cours magistral perdure et les auteurs évoquent même « l’élitisme discret des enseignants »[1].
J’aborde donc la thématique des pratiques pédagogiques innovantes par un prisme d’entrée qui est celui de la logique d’action des innovateurs. Ainsi, à travers l’étude des conditions d’apparition de pratiques pédagogiques innovantes chez des enseignants du secondaire, ma recherche se fixe pour objectif de savoir comment devient-on enseignant innovateur.
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[1] Rapport IGEN. – IGAENR, Etat des lieux : le système éducatif sous le regard des inspections générales, Paris, la documentation française, p. 59, 2004.
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