Les
écoles alternatives entre continuité et rupture :
Étude de cas : les réalités de certaines
expériences au Québec
Steeve Amory
Je prépare une thèse d'éducation comparée qui
porte sur le décrochage scolaire en Martinique, au Québec et en Île de France.
Je me suis rendu à l'automne dernier au Québec, pour y faire l'inventaire des
structures d'aide aux décrocheurs. J'ai souhaité également étudier les écoles
alternatives, dont je pense qu'elles sont une des solutions pouvant être
envisagées afin de réduire le décrochage scolaire en Martinique notamment. Pour
ce faire, je me suis rapproché du Réseau des Écoles Publiques Alternatives du
Québec, le RÉPAQ. Je vais proposer, par le biais d’une étude de cas qui
s’appuie sur les écoles alternatives du RÉPAQ, quelques éléments de réflexion
sur les difficultés rencontrées par ces écoles alternatives.
Alors que je n'avais aucune difficulté à entrer en relation avec les acteurs et décideurs dans le cadre de l'école « régulière[1] » et de la formation professionnelle, il en allait tout autrement avec les écoles alternatives. Après de vaines tentatives dans quelques-unes de ces écoles, j'ai pu obtenir une entrevue avec le responsable du réseau des parents au RÉPAQ. Grâce à sa médiation, j'ai pu me rendre dans deux écoles secondaires alternatives : Liberté-Jeunesse et Le Vitrail, situées dans la Commission scolaire de Montréal. J'y ai interviewé un chef d'établissement, des élèves et des enseignants. Puis, j'ai rencontré un enseignant-chercheur désormais retraité, Monsieur Charles Caouette, qui est considéré comme le pionnier des écoles alternatives au Québec. Enfin, j'ai mené un entretien par échange de courriels avec Monsieur Claude Paquette, bien connu lui aussi du RÉPAQ pour ses travaux et sa pédagogie novatrice.
Le RÉPAQ compte trente-deux écoles alternatives dont 27 s'adressent à des élèves de l'enseignement primaire. Elles sont intégrées au Réseau des écoles publiques du Québec.
Les écoles alternatives accueillent 7000 élèves, encadrés par 300 enseignants.
Je vais donc répondre aux questions que ce séminaire se propose d'aborder, mais de manière indirecte.
Mon intervention se fera autour de deux grands axes :
[1] École régulière : de l'anglais « Regular school », école classique en France.
Téléchargez le texte complet (.pdf) pour lire la suite
Alors que je n'avais aucune difficulté à entrer en relation avec les acteurs et décideurs dans le cadre de l'école « régulière[1] » et de la formation professionnelle, il en allait tout autrement avec les écoles alternatives. Après de vaines tentatives dans quelques-unes de ces écoles, j'ai pu obtenir une entrevue avec le responsable du réseau des parents au RÉPAQ. Grâce à sa médiation, j'ai pu me rendre dans deux écoles secondaires alternatives : Liberté-Jeunesse et Le Vitrail, situées dans la Commission scolaire de Montréal. J'y ai interviewé un chef d'établissement, des élèves et des enseignants. Puis, j'ai rencontré un enseignant-chercheur désormais retraité, Monsieur Charles Caouette, qui est considéré comme le pionnier des écoles alternatives au Québec. Enfin, j'ai mené un entretien par échange de courriels avec Monsieur Claude Paquette, bien connu lui aussi du RÉPAQ pour ses travaux et sa pédagogie novatrice.
Le RÉPAQ compte trente-deux écoles alternatives dont 27 s'adressent à des élèves de l'enseignement primaire. Elles sont intégrées au Réseau des écoles publiques du Québec.
Les écoles alternatives accueillent 7000 élèves, encadrés par 300 enseignants.
Je vais donc répondre aux questions que ce séminaire se propose d'aborder, mais de manière indirecte.
Mon intervention se fera autour de deux grands axes :
- Les facteurs explicatifs d'un fonctionnement en vase clos au sein du RÉPAQ
- Les problèmes déontologiques que posent la
restitution et la diffusion des résultats.
[1] École régulière : de l'anglais « Regular school », école classique en France.
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