Quelle
formation pour les enseignants
travaillant en « écoles nouvelles » ?
Recherche-action
collaborative
sur l’Education nouvelle du XXIe siècle
Fabienne Sérina-Karsky
La recherche-action collaborative dont
il est ici question propose de mettre au jour
la spécificité du travail éducatif en « école nouvelle » et la
formation qu’elle exige, impliquant
chercheurs en sciences de l'éducation d'une part, et professeur(e)s et directeurs-trices des écoles nouvelles, d’autre
part.
Cette recherche intervient dans le cadre d'une thèse[1] en cours dont l'objectif est de dégager la conception de l'enfant à l'école chez les principaux théoriciens fondateurs de l’Education nouvelle (Claparède, Cousinet, Decroly, Dewey, Freinet, Montessori...), et de montrer quelle évolution cette conception a pu connaître confrontée aux évolutions sociétales et à celle de la pensée éducative de la fin du XXe siècle, en particulier à travers l'étude d'un échantillon d' «écoles nouvelles » d'aujourd'hui se référant aux théoriciens énoncés plus haut.
Après avoir replacé cette recherche-action collaborative dans son contexte, nous nous intéresserons à ses terrains et à la mise en place du dispositif qui la sous-tend, tout en nous interrogeant sur la particularité de la posture des chercheurs collaborateurs qu'elle suppose.
Contextualisation de la recherche
Problématique
Les écoles nouvelles du XXIe siècle, au nombre d’une demi-douzaine pour celles affiliées à l’Association nationale pour le développement de l'Education nouvelle (ANEN), dans la filiation d'écoles[2] créées par le courant pédagogique dit de l’Education nouvelle incarné en France dans des associations allant de l’Ecole nouvelle française de Cousinet au GFEN, en passant par les CEMEA ou l’ICEM des Freinet, rencontrent aujourd'hui un problème de formation de leurs enseignants et de leur personnel éducatif. Faute d’une formation complémentaire spécifique garante de leur action éducative et sa pérennisation, elles risquent de voir se dissoudre leur identité et leur originalité et n'être qu'une appellation autodécernée. Quelle doit être cette formation spécifique en termes de savoirs transmis et de modalités pédagogiques ? A quelles conditions institutionnelles est-elle possible ? Telles sont les questions centrales auxquelles cette recherche voudrait apporter des réponses selon un processus collaboratif associant membres de l'ANEN et représentants des écoles nouvelles à mes travaux de doctorante en sciences de l'éducation.
[1]Fabienne Serina-Karsky, sous la dir. d'Antoine Savoye, L'enfant à l'école : la conception de l'enfant dans l'Education nouvelle, de la théorie à la pratique, Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis
[2]La Source à Meudon, le Pioulier à Vence etc.
(...)
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Cette recherche intervient dans le cadre d'une thèse[1] en cours dont l'objectif est de dégager la conception de l'enfant à l'école chez les principaux théoriciens fondateurs de l’Education nouvelle (Claparède, Cousinet, Decroly, Dewey, Freinet, Montessori...), et de montrer quelle évolution cette conception a pu connaître confrontée aux évolutions sociétales et à celle de la pensée éducative de la fin du XXe siècle, en particulier à travers l'étude d'un échantillon d' «écoles nouvelles » d'aujourd'hui se référant aux théoriciens énoncés plus haut.
Après avoir replacé cette recherche-action collaborative dans son contexte, nous nous intéresserons à ses terrains et à la mise en place du dispositif qui la sous-tend, tout en nous interrogeant sur la particularité de la posture des chercheurs collaborateurs qu'elle suppose.
Contextualisation de la recherche
Problématique
Les écoles nouvelles du XXIe siècle, au nombre d’une demi-douzaine pour celles affiliées à l’Association nationale pour le développement de l'Education nouvelle (ANEN), dans la filiation d'écoles[2] créées par le courant pédagogique dit de l’Education nouvelle incarné en France dans des associations allant de l’Ecole nouvelle française de Cousinet au GFEN, en passant par les CEMEA ou l’ICEM des Freinet, rencontrent aujourd'hui un problème de formation de leurs enseignants et de leur personnel éducatif. Faute d’une formation complémentaire spécifique garante de leur action éducative et sa pérennisation, elles risquent de voir se dissoudre leur identité et leur originalité et n'être qu'une appellation autodécernée. Quelle doit être cette formation spécifique en termes de savoirs transmis et de modalités pédagogiques ? A quelles conditions institutionnelles est-elle possible ? Telles sont les questions centrales auxquelles cette recherche voudrait apporter des réponses selon un processus collaboratif associant membres de l'ANEN et représentants des écoles nouvelles à mes travaux de doctorante en sciences de l'éducation.
[1]Fabienne Serina-Karsky, sous la dir. d'Antoine Savoye, L'enfant à l'école : la conception de l'enfant dans l'Education nouvelle, de la théorie à la pratique, Université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis
[2]La Source à Meudon, le Pioulier à Vence etc.
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