Sur-évaluer pour contre-évaluer ; à école alternative, stratégie d'évaluation alternative.
Jean-François Nordmann
On partira de l’idée qu’en un temps où se généralisent les procédures et les modes de gouvernance/contrôle par évaluation des résultats et des atteintes d’objectifs, il peut être stratégique pour les établissements scolaires « différents », qui sont évalués selon les normes, les paramètres et les grilles des évaluations « standard », de faire valoir qu’ils assurent de surcroît (et se donnent pour objectif d’assurer) l’acquisition de « savoirs » et le développement de « compétences » qui ne figurent pas dans les référentiels standard. Il s’agit en somme, tout en acceptant la procédure de l’évaluation, d’ajouter de nouveaux critères, items ou entrées, non pas pour faire de la surenchère évaluative, mais pour — pédagogiquement, critiquement et « contre-évaluativement » —marquer et signifier les limites de l’évaluation standard et donner même expressément à identifier certains des partis-pris qui sous-tendent la compréhension qu’elle met en œuvre de l’Ecole et de ses finalités. La tâche d’élaborer ainsi ces critères complémentaires d’évaluation n’est pourtant pas aisée, puisqu’elle exige qu’on soit au clair à la fois sur le type de pédagogie et de projet d’instruction, d’éducation et de formation qu’on veut mettre en œuvre et sur l’écart (et éventuellement la rupture) qu’il vient produire par rapport au fonctionnement et aux visées de l’Ecole « traditionnelle ».
Sur cette base-là, et en nous appuyant sur nos travaux de recherche antérieurs, sur les écrits de référence des pédagogies alternatives — et en particulier des pédagogies coopératives et institutionnelles — ainsi que sur les résultats d’entretiens non directifs menés avec des enseignants travaillant dans des ESPI (CLEPT, LAP, Micro-Lycée de Sénart, …), on se donnera un double objectif dans la communication :
1°) proposer et élaborer (à titre d’essai) une distinction permettant de creuser l’opposition entre le projet de formation de l’Ecole « traditionnelle » et le projet de formation des « pédagogies nouvelles » de type coopératif et institutionnel.
2°) proposer de déduire de là un inventaire de « compétences » qui seraient spécifiques des pédagogies alternatives évoquées et qui pourraient servir à constituer certains des critères ou items complémentaires dans les référentiels d’évaluation.
(...)
Téléchargez le texte de la proposition de communication (.pdf)
Téléchargez le texte de la communication
Sur cette base-là, et en nous appuyant sur nos travaux de recherche antérieurs, sur les écrits de référence des pédagogies alternatives — et en particulier des pédagogies coopératives et institutionnelles — ainsi que sur les résultats d’entretiens non directifs menés avec des enseignants travaillant dans des ESPI (CLEPT, LAP, Micro-Lycée de Sénart, …), on se donnera un double objectif dans la communication :
1°) proposer et élaborer (à titre d’essai) une distinction permettant de creuser l’opposition entre le projet de formation de l’Ecole « traditionnelle » et le projet de formation des « pédagogies nouvelles » de type coopératif et institutionnel.
2°) proposer de déduire de là un inventaire de « compétences » qui seraient spécifiques des pédagogies alternatives évoquées et qui pourraient servir à constituer certains des critères ou items complémentaires dans les référentiels d’évaluation.
(...)
Téléchargez le texte de la proposition de communication (.pdf)
Téléchargez le texte de la communication