Une école ouverte en mal d'évaluation
Nadège Tenailleau
Dans cette communication, je vous propose d’aborder le cas d’une école ouverte d’une grande métropole. L'école ouverte X.J entre dans la catégorie des écoles à « aires ouvertes », en référence à la circulaire Deygout (1973) traitant de l'aménagement de l'espace scolaire. Elle découle des modèles étrangers (Québec et Grande-Bretagne) qui voient en l'école ouverte la possibilité de répondre à la fois à « une relation maître-élève plus personnalisée, ainsi qu'aux principes des méthodes actives ou encore pour les rencontres avec les parents »[1].
Ma recherche est principalement centrée sur les effets de cette école ouverte sur les manières d’être élève. Par le biais de dizaines d’entretiens auprès des différents acteurs de l’école (acteurs locaux, municipalité, enseignants, parents d’élèves) et d’observations, je m’attache a recueillir les discours qui m’amènent à retracer l’histoire de cette école qui n’a jamais été évalué et qui aujourd’hui souffre d’un manque de reconnaissance de la part de la municipalité qui ne soutient plus aussi fortement son projet. Pourtant, l’équipe pédagogique de l’école ouverte reste mobilisé pour garder son projet tel qu’il était auparavant. Cependant, l’absence de statut spécifique et l’absence d’évaluation de son projet ne lui permettent pas de contourner les nouvelles politiques locales telle que la sectorisation qui selon l’école menace son projet puisque l’adhésion des parents ne peut plus se maintenir.
Cette communication proposera ainsi de reprendre les différentes problématiques que rencontre l’école ouverte et proposera les premiers résultats en matières d’effets sur les manières d’être élèves.
[1] Rich J., Du projet d'école aux projets d'école, Contribution à l'histoire des transformations de l'enseignement élémentaire, Pessac, Presse Universitaire de Bordeaux, 2001, p.70.
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Ma recherche est principalement centrée sur les effets de cette école ouverte sur les manières d’être élève. Par le biais de dizaines d’entretiens auprès des différents acteurs de l’école (acteurs locaux, municipalité, enseignants, parents d’élèves) et d’observations, je m’attache a recueillir les discours qui m’amènent à retracer l’histoire de cette école qui n’a jamais été évalué et qui aujourd’hui souffre d’un manque de reconnaissance de la part de la municipalité qui ne soutient plus aussi fortement son projet. Pourtant, l’équipe pédagogique de l’école ouverte reste mobilisé pour garder son projet tel qu’il était auparavant. Cependant, l’absence de statut spécifique et l’absence d’évaluation de son projet ne lui permettent pas de contourner les nouvelles politiques locales telle que la sectorisation qui selon l’école menace son projet puisque l’adhésion des parents ne peut plus se maintenir.
Cette communication proposera ainsi de reprendre les différentes problématiques que rencontre l’école ouverte et proposera les premiers résultats en matières d’effets sur les manières d’être élèves.
[1] Rich J., Du projet d'école aux projets d'école, Contribution à l'histoire des transformations de l'enseignement élémentaire, Pessac, Presse Universitaire de Bordeaux, 2001, p.70.
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