Séminaire de recherche
Troisième journée d'étude : 19 mai 2015
à l’université d’Artois (Arras)
Le paysage institutionnel des écoles différentes:
Ouvrir, fermer, durer, essaimer...?
Le prochain séminaire portera sur la question de l’évolution du paysage institutionnel des écoles différentes et sur ses transformations récentes.
Jusqu’il y a quelques années, la majorité des projets d’établissements étaient initiés et portés par des petits groupes d’enseignants ; aujourd’hui, les ouvertures se font selon des logiques institutionnelles et des modalités diversifiées. Ainsi, des projets sont également impulsés par des chefs d’établissement et, dans l’enseignement secondaire, ils sont souvent focalisés sur la lutte contre le décrochage scolaire.
Le rôle des autorités de tutelle ministérielles et rectorales a lui aussi évolué sous l’effet de la décentralisation et de la déconcentration, et de la promulgation de nouveaux textes législatifs, en particulier l’article 34 de la loi de 2005 qui ouvre le droit à l’expérimentation dans chaque établissement. Comme l’ont montré des recherches récentes sur l’histoire institutionnelle de l’innovation pédagogique à l’école[1], les jeux d’acteurs se sont complexifiés.
Plusieurs séries de questions pourraient être discutées, à la frontière de la sociologie de l’école, de la sociologie des organisations et des sciences de l’éducation. Parmi celles-ci :
Ces questions conduisent à identifier et à analyser les marges de manœuvre et les interactions entre les différents acteurs impliqués : équipes enseignantes, chefs d’établissements, rectorat, collectivités territoriales, associations et familles.
A l'aide des onglets (à gauche de cette page), vous pouvez consulter
l'appel à communication, le programme de la journée et les textes des propositions de communication.
Jusqu’il y a quelques années, la majorité des projets d’établissements étaient initiés et portés par des petits groupes d’enseignants ; aujourd’hui, les ouvertures se font selon des logiques institutionnelles et des modalités diversifiées. Ainsi, des projets sont également impulsés par des chefs d’établissement et, dans l’enseignement secondaire, ils sont souvent focalisés sur la lutte contre le décrochage scolaire.
Le rôle des autorités de tutelle ministérielles et rectorales a lui aussi évolué sous l’effet de la décentralisation et de la déconcentration, et de la promulgation de nouveaux textes législatifs, en particulier l’article 34 de la loi de 2005 qui ouvre le droit à l’expérimentation dans chaque établissement. Comme l’ont montré des recherches récentes sur l’histoire institutionnelle de l’innovation pédagogique à l’école[1], les jeux d’acteurs se sont complexifiés.
Plusieurs séries de questions pourraient être discutées, à la frontière de la sociologie de l’école, de la sociologie des organisations et des sciences de l’éducation. Parmi celles-ci :
- Comment analyser les processus institutionnels et politiques qui ont conduit, ces dernières années, à l’ouverture de certaines écoles, et à la fermeture d’autres sites ?
- Quels sont les facteurs favorisant le développement, le maintien et l’essaimage éventuel de certaines structures?
Ces questions conduisent à identifier et à analyser les marges de manœuvre et les interactions entre les différents acteurs impliqués : équipes enseignantes, chefs d’établissements, rectorat, collectivités territoriales, associations et familles.
A l'aide des onglets (à gauche de cette page), vous pouvez consulter
l'appel à communication, le programme de la journée et les textes des propositions de communication.
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